Même pour ne pas vaincre
Texte : Stéphane Chaumet
Adaptation et mise en scène : Élodie Chanut
Assistanat : Jeanne Louvard
Décor : Yves Bernard
Lumière : Pascal Noël
Son : Philippe Perrin
Avec : Denis Eyriey, Hammou Graïa, Tewfik Jallab, Daniel Martin et Clémentine Mazzoni et la voix de Daniel Duval
Jean Machet se suicide, laissant une lettre où il salue chaque membre de la famille. Parmi cette liste de prénoms, celui de Sania, que personne ne connaît. Sandra, la fille et S, le neveu de Jean, vont partir en quête de ce prénom, de ce passé qui les mèneront, à travers le hasard des rencontres, au coeur d’une mémoire passée sous silence, celle de la guerre d’Algérie.
Dans cette quête ils seront d’abord les témoins, puis les acteurs de ces histoires qui s’enchaînent, comme dans la vie, par des lieux subtils. L’histoire de Karim, l’amant de Sandra, un brillant avocat qui découvre une vérité sur son père harki au moment où la police française traquait par tous les moyens le FLN à Paris. Celle de Philippe Bougeard, ayant combattu au coté de Jean en Algérie, celle d’Omar apprenti boulanger victime de la répression policière du 17 octobre 1961 : Histoire transgénérationelle. Les trois jeunes et leur quête respectives nous guiderons dans ce labyrinthe des mémoires où les histoires intimes sont mêlées à la grande histoire, ici celle de la guerre d’Algérie, qui même finie, n’a pas pu cicatriser ses plaies, rendre aux hommes qui l’ont vécu en majorité leur dignité civile et n’a su transmettre aux générations à venir autrement que par un silence chargé de culpabilité une mémoire heurtée.
Le roman Même pour ne pas vaincre est publié aux éditions du Seuil.
Durée du spectacle : 1h20
La presse en parle :
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